Études françaises. Volume 46, numéro 1, 2010
Responsabilités de la littérature : vers une éthique de l’expérience
Maïté Snauwaert
Anne Caumartin
Philippe Forest
Michel Biron
Robert Dion
Frances Fortier
Isabelle Daunais
Yvon Rivard
David Décarie
Simone Grossman
De Walter Benjamin à Thomas Pavel, le roman est considéré comme le lieu et le moyen par lesquels l’être humain résout ou du moins expérimente ce qu’on pourrait appeler le « problème de vivre ». L’orientation de l’éthique vers la notion de vie humaine au cours des dernières années suscite d’ailleurs un intérêt accru de la philosophie morale pour la littérature. Au même moment, la question de la valeur est débattue dans le champ des sciences humaines. La littérature elle-même en vient à représenter une valeur, valeur du présent et valeur de pérennité, au sein d’un processus qui institue le « contemporain » en objet d’étude. L’intérêt pour les vies vécues et les modèles d’expérience se densifie, au point qu’une valeur exemplaire est recherchée dans la littérature par les écrivains comme par les lecteurs. Un rapport à l’histoire et à la responsabilité des générations vis-à-vis de leur mémoire et de leur futur est ainsi convoqué, à travers lequel se déploie une pensée de l’historicité, à savoir de la force des œuvres — qu’elles soient actuelles ou anciennes — pour dire notre présent.
Dettagli libro
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Editore
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Testo originale
Sì -
Lingua
Francese -
Data di pubblicazione
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Numero di pagine
156 -
Argomento