« Poilu », «Boche », «marmite », « pruneau », « pinard », « cahoua », « becqueter », « roupiller », « zigouiller », « avoir la trouille »…autant de mots ou d’expressions qui, venus de la Grande Guerre, résonnent encore dans notre imaginaire collectif.
Fruit d’un mélange de jargon de caserne et d’argot des quartiers populaires parisiens, de termes régionaux et d’emprunts aux idiomes étrangers, cette langue, façonnée par l’expérience de la violence, forme l’une des dimensions, longtemps oubliée, des cultures de guerre.
Fondé sur l’analyse des dictionnaires de langue et d’argot, sur les grandes enquêtes linguistiques contemporaines comme sur les sources littéraires, ce livre retrace la genèse, les formes et les fonctions de cette langue qui permit aux contemporains de faire la guerre, de la supporter jusqu’à son terme, de tenter d’en maîtriser les conséquences et finalement d’essayer de dire, en partie, l’indicible.
Fruit d’un mélange de jargon de caserne et d’argot des quartiers populaires parisiens, de termes régionaux et d’emprunts aux idiomes étrangers, cette langue, façonnée par l’expérience de la violence, forme l’une des dimensions, longtemps oubliée, des cultures de guerre.
Fondé sur l’analyse des dictionnaires de langue et d’argot, sur les grandes enquêtes linguistiques contemporaines comme sur les sources littéraires, ce livre retrace la genèse, les formes et les fonctions de cette langue qui permit aux contemporains de faire la guerre, de la supporter jusqu’à son terme, de tenter d’en maîtriser les conséquences et finalement d’essayer de dire, en partie, l’indicible.
Dettagli libro
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Editore
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Testo originale
Sì -
Lingua
Francese -
Lingua originale
Francese -
Data di pubblicazione
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Numero di pagine
288 -
Argomento
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Collana
Sull'autore
Odile Roynette
Maître de conférences d'histoire contemporaine à l'Université de Franche-Comté.